L’enseignement d’enfants défavorisés fut mon premier emploi en tant que bénévole au Sénégal au sein de la Croix Rouge française. De retour en Europe, j’ai continué mes études universitaires et en parallèle, en tant qu’enseignant vacataire, j’ai assisté des élèves nouveaux arrivants non francophone en difficultés scolaires.

Ayant acquis un DUT en gestion d’entreprises, j’ai occupé un emploi dans la finance avec la responsabilité d’installer un système informatique adapté aux besoins de l’entreprise. Quelques années plus tard, bien que le salaire fût très attractif, la monotonie de la routine me conduisit vers la démission. En pensant à l’apport morale et social de mes emplois précédents, j’ai réalisé que l’enseignement est plus une vocation qu’un emploi. Chaque enfant est une personne différente et par conséquent, une mise à jour continue des compétences est nécessaire.

Finalement, la période du choix de ma carrière a été assez longue. Cependant, je suis fière d’avoir eu l’occasion de varier mes savoirs sachant qu’actuellement, la spécialisation ne répond plus à l’évolution rapide des technologies nécessaires et de la pédagogie de l’enfant. Depuis le XVIIe siècle, Galilée avait bien réalisé ce phénomène récurrent : " Plus j'apprends plus je m'aperçois que je ne sais pas "